Un portail provisoire pour le Service Historique de la Défense

Le portail du Service historique de la Défense (SHD) est temporairement fermé depuis le 3 juillet « pour des raisons techniques ». Cette fermeture va durer trois mois, puisque le lancement d’un nouveau portail est annoncé pour ce mois d’octobre 2019. Attention, il s’agit bien de la fermeture du site Internet du SHD et non des différentes salles de lecture d’archives et bibliothèques (Vincennes, Cherbourg, Rennes, etc.) qui restent ouvertes au moins partiellement cet été.

Ce nouveau portail sera doté de nouveaux contenus et fonctionnalités, sans que l’on en sache plus à l’heure actuelle. Il sera aussi sans doute plus sécurisé, car ce n’est un secret pour personne, l’ensemble des sites de la Défense font l’objet d’attaques régulières, le site du SHD a dû fermer à de nombreuses reprises, suite à ces attaques informatiques.

En attendant, le portail est remplacé par un site provisoire, en réalité une page dédiée directement sur le site du Ministère des Armées dans la rubrique Mémoire. Cette page résume les informations pratiques, elle permet aussi quelques actions comme formuler des demandes d’inscription pour les lecteurs, et même de réserver des documents et sa place en salle de lecture.

Aveyron : la salle de lecture fermera en septembre pour 3 mois

La salle de lecture va être entièrement rénovée et ces travaux vont amener sa fermeture au public pendant environ trois mois, à partir du 9 septembre 2019 jusqu’au 2 janvier 2020Pendant cette période de travaux, la porte ne sera pas tout à fait complètement close. Les professionnels et les étudiants auront la possibilité de prendre rendez-vous pour venir consulter les documents indispensable à leur activité, sur inscription obligatoire adressée par mail au responsable de la salle de lecture.

Pour les autres chercheurs, notamment les généalogistes amateurs, il restera à prendre votre mal en patience ou bien à explorer de manière assidue les archives en ligne http://archives.aveyron.fr/dont la salle de lecture virtuelle n’est évidemment pas touchée par ces travaux de rénovation. Là vous attendent les registres paroissiaux et d’état civil, la recherche nominative ou par tables alphabétique dans les registres matricules militaires, les minutes notariales, le cadastre, les recensements, etc.

Sinon, le Cercle généalogique de l’Aveyron en profite pour rappeler que son local de Millau est ouvert 2,5 jours par semaine si vous souhaitez poursuivre vos recherches sur cette période. Parmi les richesses de l’association, vous pourrez consulter l’état civil et les registres paroissiaux des communes de l’Aveyron, ainsi que les relevés de naissance, mariage et décès effectués par les adhérents, ainsi que des actes notariés numérisés, ainsi que de les ouvrages de la bibliothèque.

Une base d’actes notariés d’esclaves en Martinique au XVIIIe siècle

La bibliothèque numérique Manioc, spécialisée sur la Caraïbe, l’Amazonie, le Plateau des Guyanes vient de publier une exceptionnelle base de données recensant plus de 3.200 actes notariés du XVIIIe siècle et 14.700 personnes au statut d’esclave indexés.

Manioc est un projet universitaire collaboratif, ouvert à tous les établissements qui souhaitent le rejoindre. Associant une dizaine d’établissements, la bibliothèque numérique est pilotée par l’Université des Antilles (Service commun de la documentation) et co-pilotée par l’Université de Guyane. La Bibliothèque nationale de France finance une part importante de la numérisation des livres anciens. Les données de Manioc sont interrogées par Gallica.

Cette toute nouvelle base de données est le résultat, d’un projet débuté il y a plus de 20 ans, quand M. de Reynal a découvert un fonds notarial, le fonds Mathieu, lors de recherches personnelles sur sa famille et sur les familles créoles de la Martinique. Le fonds contenant des actes notariés du XVIIIe siècle avait été transmis, génération après génération, par les notaires responsables de l’étude jusqu’à parvenir dans les années 1970 au notaire Mathieu.

Conscient de la richesse d’informations contenues dans les actes, M. de Reynal a alors entrepris de les collecter rigoureusement sous la forme de bases de données. En 2017, il s’associe à Manioc afin de restructurer les données et de les rendre librement consultables pour tout à chacun sur une interface Web.

La base de données se compose de deux volets : « Esclaves » et « Actes notariés ». Le volet « actes notariés » recense 3.200 actes indiquant leur libellé, la date, le lieu, le type d’acte et le notaire qui les a enregistrés. Il s’agit pour l’essentiel de ventes, de contrats de mariage, de testaments, de donations... ayant eu lieu dans le sud de la Martinique dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Mais l’on trouve d’autres actes, dont des affranchissements.

Le volet « esclaves » recense 14.700 esclaves apparaissant dans ces actes. C’est le cœur de la base : la fiche de chaque esclave renseigne sur le nom de la personne, mais aussi toutes les informations connues à son sujet : sexe, âge, catégorisation ethnoraciale, activités ou qualifications, la valeur qu’on lui a assignée… et aussi ses relations familiales.

La base permet des croisements de recherche : il est possible de circuler entre la fiche d’un acte et la fiche d’un esclave, de passer de la fiche d’un esclave à celle d’un autre esclave quand ceux-ci ont des lieux familiaux connus. Une base exceptionnelle pour tout chercheur généalogiste en quête d’information sur l’esclavage et la société martiniquaise du XVIIIe siècle.

Bibliothèque numérisée Généanet

Celle-ci est en accès libre durant le salon du Havre, le 8 - 9 et 10 septembre 2017

 

La Bibliothèque Généalogique, ce sont plus de 700 000 livres et 10 000 titres de presse accessibles en un clic via notre moteur de recherche spécialisé (détection automatique des noms et des prénoms).
Cela représente 200 millions de pages et près de 3 milliards d’individus indexés.

On y trouve principalement :

  • des journaux
  • des revues savantes (historiques, généalogiques)
  • des ouvrages généalogiques
  • tout ouvrage pouvant contenir des données intéressantes pour les généalogistes : par exemple des livres d’histoire, des ouvrages de jurisprudence, des annuaires…

Les ouvrages qui y sont intégrés sont sélectionnés avec minutie, après un important travail de sélection, basé pour l’essentiel sur des ouvrages ayant un intérêt pour les généalogistes. Vous n’y trouverez normalement aucun livre de recettes de cuisine ! Un travail de reconnaissance des caractères imprimés est ensuite effectué (on appelle cela l’OCRisaton), qui consiste à analyser les images pour en extraire le texte.

Nouvelle version site archives de la Manche (50)

31 mars 2017, les internautes se connecteront à une nouvelle version du portail internet des Archives de la Manche

À partir du 31 mars 2017, les internautes (généalogistes, historiens, érudits, étudiants ou simples curieux) se connecteront à une nouvelle version du portail internet des Archives de la Manche.

Ils pourront bien évidemment y retrouver toutes les ressources déjà mises en ligne :

  • état civil;
  • registres de matricules militaires ;
  • plans du cadastre napoléonien ;
  • inventaires des fonds d’archives ;
  • catalogue de la bibliothèque ;
  • collections iconographiques (cartes postales, fonds photographiques, affiches, gravures, cartes et plans)
  • archives sonores.
De nouvelles fonctionnalités

Cette version du portail proposera plusieurs nouvelles fonctionnalités :

  • une consultation sur téléphones portables et sur tablettes ;
  • des recherches dans les grands ensembles documentaires (état civil, registres matricules, archives audiovisuelles, bibliothèques, images), mais aussi des recherches par type de documents (ex. médias), géographiques ou chronologiques (ex. affichage des résultats sur une frise temporelle) ;
  • possibilité de créer un compte personnel et un panier qui, associés à  des adresses stables (permaliens), permettront à l’usager de retrouver le(s) document(s) ayant retenu son attention (ex. acte de naissance d’un aïeul), plusieurs jours, mois ou années après l’avoir consulté ;
  • diverses fonctionnalités participatives : commentaires sur les contenus, partage sur les médias sociaux, module d’intégration des contenus (images, vidéos) sur un blog ou un site internet extérieur ;
  • les passionnés participeront à l’enrichissement des ressources numérisées par le module d’indexation collaborative ;

Rotomagus, bibliothèque Rouen (76)

la ville de Rouen vient de lancer Rotomagus, sa bibliothèque numérique pour diffuser ses ressources en ligne. La particularité de cette plateforme est qu’elle a été conçue en partenariat avec la BnF dans le cadre du label « Bibliothèque numérique de référence ». Pour cette opération, Rouen et la Bnf s’approprient le terme de marque blanche, souvent utilisé en marketing pour désigner un produit vendu sous la marque du distributeur, mais fabriqué par l’usine habituelle sans que cette dernière apparaisse clairement comme en étant le fournisseur…

Toutefois, ici la Bnf apparaît clairement, l’utilisation de sa plateforme technique constitue, pour la bibliothèque de Rouen, une nouvelle étape dans l’enrichissement et la diffusion des supports numérisés et donne une meilleure accessibilité de tous aux collections locales. Une sélection de documents normands issus des collections BnF-Gallica complète également les fonds rouennais. La Ville de Rouen est engagée depuis 2001 dans un plan de numérisation interne pour ses documents les plus précieux et dans des programmes externes pour les numérisations de masse. Depuis 2005 une base d’images en ligne sur le site des bibliothèques de Rouen permet la consultation d’une partie des fonds iconographiques.

Rotomagus démarre tout juste et l’on y trouve, pour ses débuts, des documents normands issus de Gallica. Mais Rotomagus a de l’avenir et sera progressivement enrichi de documents numérisés conservés à la bibliothèque patrimoniale Villon de Rouen.

délibérations communales la Creuse (23)

Dans une centaine de communes de la Creuse, les archives de ce département ont mis en ligne les délibérations communales commençant pour certaines avant la Révolution et allant jusqu’aux années 1960. Un premier jet qui ouvre une nouvelle et précieuse voie d’exploration de la vie locale.

Ces délibérations communales sont la conséquence de la loi du 14 décembre 1789, qui érige la commune en entité administrative et territoriale de base du royaume, désormais dotée d’un maire et d’un conseil municipal élus. Ce qui n’empêchait pas certaines communes de disposer de ce type de documents bien avant la Révolution, à l’instar d’Aubusson (série continue à partir de 1765, Felletin (1774), la Souterraine (1789).

Registres protestants département de l’Aisne (02)

Registres protestants en ligne

A partir du 16/01/2017

L’ensemble des  registres protestants conservés aux Archives départementales de l’Aisne sont à présent consultables en ligne.

 

Pour ce faire, vous devez vous rendre dans la rubrique « archives numérisées » puis « registres paroissiaux et d’état civil ».

 

Il vous suffit ensuite de cliquer sur la case « registre protestant » dans l’espace « type d’acte » puis de cliquer sur le bouton « rechercher ».

 

Vous obtiendrez alors le tableau de résultats contenant 6 lots d’images.

 

Petit rappel : l’accès aux images numérisées se fait en cliquant sur le logo « appareil photo ».

Rôle du conseil de préfecture de la Révolution à 1940 pour l’Ain (01)

UN NOUVEL INVENTAIRE EN LIGNE !

5 K 151 - commune de Bolozon, projet de maison d'école et mairie, 1881
5 K 193 - les frais de construction d'un trottoir dans la commune de Pont-de-Veyle sont répartis par moitié entre la commune et les propriétaires riverains, 1924

Un nouvel inventaire vient d’être publié en ligne. Découvrez le rôle du conseil de préfecture, de la Révolution à 1940, sous-série 5 K.

Le conseil de préfecture est un organe juridictionnel administratif chargé de juger les conflits entre l’administration et les particuliers. Il se compose du préfet et de conseillers de préfecture et a des compétences de tutelle administrative, mais aussi contentieuses, consultatives et répressives.

Ce fonds regroupe deux séries de documents :

- les registres d’arrêtés

- les dossiers d’affaires soumises au conseil qui comprennent : les réclamations et pétitions, les autorisations de plaider et les dossiers de procédure

On retrouve, sous la forme d’anecdotes, toutes les préoccupations des petites gens comme de la bourgeoisie, des artisans comme des élus communaux. Vous y découvrirez une multitude de documents concernant : le contentieux électoral, les bâtiments publics, les travaux publics, la police de grande voirie ou les rivières navigables.

Archives de la Guadeloupe (971)

Les archives de la Guadeloupe viennent à leur tour de se doter d’un portail de présentation et de consultation d’archives en ligne. Lancé en toute discrétion, le site Web est encore en construction, d’après les messages figurant sur la page d’accueil. Mais les généalogistes noteront avec satisfaction qu’il comporte deux des sources les plus importantes du point de vue de la recherche de ses ancêtres : l’état civil et les registres matricules militaires.

En Guadeloupe, l’état civil revêt une réalité particulière, puisqu’il se compose de l’état civil des 34 communes de l’île avec les îles des Saintes, de Marie-Galante et la Désirade, des registres des nouveaux libres, des registres paroissiaux et d’état civil des esclaves. Il s’agit ici de la collection des greffes des tribunaux, les actes numérisés commencent en 1775. Elle complète la collection du Dépôt des papiers publics des colonies mise en ligne par les Archives nationales d’Outre-Mer qui comporte le troisième exemplaire des registres d’état civil (1639-1925) et également les procès verbaux des délibérations des conseils privés (1826-1904).