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hqet63c6.gifUn site, c’est une page d’un livre d’histoires… On lui raconte celle de nos vies, on l’agrémente de ces petites anecdotes qui s’effacent avec le temps, de la recette perdue de nos grands-mères, de la jolie carte postale venue de lointaine contrée… C’est aussi l’histoire d’un beau pays celui de nos ancêtres… d’une culture…

Laissez-moi vous emmener vers ce fabuleux voyage ! ! !

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L’Héritage des Ponts et Chaussées

L’École nationale des ponts et chaussées inaugure sa bibliothèque numérique

Ce mercredi 20 octobre 2021, l’École des Ponts ParisTech et la Bibliothèque nationale de France lancent une nouvelle bibliothèque numérique patrimoniale : L’Héritage des ponts et chaussées qui vient rejoindre la communauté « Gallica marque blanche », dispositif proposé par la Bibliothèque nationale de France. Ce dispositif de coopération numérique permet de partager les savoir-faire et l’expertise technique de la BnF avec ses partenaires, afin de mieux valoriser leurs collections en ligne.

L’Héritage des ponts et chaussées est un outil de valorisation destiné à un large public qui aura ainsi accès à des collections d’archives, de dessins, d’imprimés et de photographies sans équivalent en France sur l’histoire de l’École et des ingénieurs des ponts et chaussées mais aussi sur la connaissance du génie civil, de l’aménagement et des transports depuis le XVIIIe siècle.

L’Héritage des ponts et chaussées est par ailleurs enrichi de documents issus de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, qui compte à ce jour 8 millions de documents. De même, les documents issus de L’Héritage des ponts et chaussées seront disponibles dans cette dernière. Cette collaboration donne en outre l’opportunité de réunir, au sein d’une même bibliothèque numérique, les ressources de la BnF et l’École des Ponts ParisTech.

Créée en 1747, l’École nationale des ponts et chaussées (École des Ponts ParisTech), est la plus ancienne école d’ingénieurs civils en France. Sa bibliothèque fut créée dès le XVIIIe siècle à partir des documents liés aux besoins de l’enseignement ou à ceux des ingénieurs. Depuis lors, elle conserve un patrimoine, comprenant à la fois de la documentation et du matériel spécialisés, et la production des élèves et des ingénieurs.

L’Héritage des ponts et chaussées reflète la richesse des collections patrimoniales de l’École, en présentant des documents tels que des journaux de missions (XIXe siècle) et des dessins des élèves ingénieurs (XVIIIe- XIXe siècles); des photographies de grandes réalisations dans le domaine du génie civil, en France et l’étranger (travaux du métropolitain, phares, ponts, viaducs et construction des lignes de chemin de fer, etc.) ; un corpus de 400 manuels de cours anciens ; la revue des Annales des ponts et chaussées, séries technique et juridique ; les procès-verbaux des conseils de l’École (1804-1920) ; la collection des travaux de Charles-Joseph Minard, pionnier de la statistique graphique ; des documents manuscrits et imprimés remarquables…

La bibliothèque numérique propose également des ressources additionnelles (articles de synthèse, présentation de documents, informations biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées), en français et en anglais.

Plus de 15.000 documents de toutes natures à découvrir. Cette plateforme se veut participative à destination des élèves, des professeurs, des ingénieurs, des chercheurs ou des amateurs du patrimoine, invités à partager leurs découvertes, leurs documents et leurs archives.

A retrouver à cette adresse.

Base de données des militaires décédés au cours de la Guerre de Corée

La base de données des militaires décédés au cours de la Guerre de Corée (1950-1953) a été constituée par la saisie et l’indexation d’un fichier établi par le ministère des Anciens combattants au lendemain de ce conflit. Comme pour tous les militaires engagés par la France dans cette guerre, il s’agissait de volontaires intégrés au Bataillon Français de l’ONU (BF/ONU). 19 sud-coréens intégrés à la 2ecompagnie du bataillon, sont également présents.
Ce fichier est actuellement conservé par le Service historique de la Défense, Pôle des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (PAVCC).
La mention « Mort pour la France » est accordée suivant certaines conditions, en vertu des articles L488 à L492bis du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre.

Archive des camps de Bram, Couiza-Montazels et Montolieu (11)

Les archives des camps de Bram, Couiza-Montazels et Montolieu dans l’Aude ont été numérisées et seront prochainement consultables sur le portail des archives départementales. Il s’agit des listes nominatives et les fiches individuelles des réfugiés internés, ainsi que des fonds privés que ceux-ci leur ont donné ou déposé. Comme tous les départements limitrophes de la frontière espagnole, l’Aude a connu entre janvier et février 1939 l’arrivée massive de réfugiés fuyant la guerre et le franquisme. 

Après les Archives des Pyrénées-Orientales, les Archives départementales de l’Aude vous proposent donc des outils et des ressources pour poursuivre, au-delà des temps de commémoration, le travail de mémoire entrepris autour de la Retirada et de l’exil des Républicains espagnols.

A partir du mois de janvier 1939, plus de 450.000 Espagnols, hommes, femmes et enfants, franchissent la frontière dans le froid, la pluie et la neige, fuyant le fascisme et la guerre civile qui déchire leur pays depuis l’été 1936, pour venir trouver refuge en France. Ils y sont internés dans des camps de fortune, organisés à la hâte par les pouvoirs publics français.

Archives du Gers (32)

Le portail des archives du Gers continue à enrichir sa partie état civil. En effet, les registres des communes des arrondissements de Condom et de Lectoure produits entre 1792 et 1842 viennent d’être publiés, toujours en collaboration avec l’association FamilySearch.

Actuellement, les généalogistes peuvent donc accéder à l’état civil 1792-1912 des communes de quatre arrondissements sur les cinq que compte le département. Seul manque à l’appel l’état civil des communes de l’arrondissement de Mirande (1792-1842), qui devrait être publié d’ici le printemps 2021. Sont également en ligne les tables décennales de la période comprise entre 1792 et 1932, qui répertorient, par période de dix ans, l’ensemble des actes de naissance, de mariage et de décès des différentes communes gersoises.

Les opérations de numérisation et de mise en ligne de ressources généalogiques ne s’achèveront pas pour autant. Elles se poursuivront avec le traitement déjà amorcé de plusieurs autres ensembles qui seront progressivement accessibles d’ici fin 2022.

Il s’agit notamment des registres paroissiaux de la fin du XVIe siècle jusqu’à 1791, très attendus par les généalogistes, des recensements de population entre 1836 et 1856, qui compléteront la série 1861-1911 déjà publiée et enfin, les tables de successions et d’absences entre 1860 et 1968. Au moins dans le Gers, voilà une bonne nouvelle pour les chercheurs d’ancêtres !

Les mariages parisiens reconstitués (75)

À peine plus d’un mois après l’arrivée des actes de naissances, les mariages reconstitués de la capitale viennent d’être mis en ligne sur le site des Archives de Paris.

Ces mariages représentent environ 18 % des 2,6 millions d’actes reconstitués (8 millions au total ont été détruits) et, surtout, ils apportent des informations qui dépassent le cadre habituel. En effet, ces actes sont souvent reconstitués à partir de mariages religieux, de contrats de mariage, d’actes de notoriété ou d’autres actes notariés et fournissent donc des détails complémentaires à ce que nous trouvons dans l’état civil classique. On va par exemple découvrir la paroisse où la bénédiction nuptiale a été donnée ou le nom et le lieu d’exercice du notaire qui a reçu l’acte, ce qui permet de prolonger la recherche et de glaner de nouvelles informations. Parfois même une copie des actes de naissance des conjoints est annexée à leur mariage.

Pour retrouver ces mariages reconstitués et les pièces qui ont servi à les rétablir, vous devez connaître la date des actes puisque ceux-ci sont rassemblés par tranches chronologiques. Si vous ne la connaissez pas, commencez par rechercher la trace de chaque acte dans les fiches récapitulatives synthétiques sur le même site des Archives de Paris. Elles sont classées, pour leur part, par ordre alphabétique. Attention, répétons que tous les actes n’ont pas été reconstitués et des auteurs anciens, généalogistes du XIXe siècle par exemple, peuvent indiquer dans leurs travaux une référence collectée avant l’incendie de 1871 qui ne figure plus dans la reconstitution…

Lorsque vous retrouvez un acte reconstitué, n’oubliez pas de feuilleter les documents qui le précèdent ou le suivent immédiatement car les pièces ayant servi à la reconstitution peuvent être plurielles. En effet, pour environ 470 000 mariages reconstitués, près d’un million d’images sont disponibles.

La numérisation de ces documents qui arrivent sur le site des Archives de Paris a été réalisée il y a plusieurs mois par les mormons et ces actes étaient déjà consultables sur le site FamilySearch. Mais les « lots » d’images y étaient volumineux, souvent faits de plusieurs milliers de vues. Il était donc long et fastidieux de retrouver ce que l’on cherchait. La valeur ajoutée de cette nouvelle diffusion est la division des vues en petits lots de quelques dizaines de pages au maximum, dans lesquels il est facile de se repérer.

Bonne nouvelle également : les actes de décès viendront compléter cette trilogie dans le courant de l’année.

Archives du Nord (59)

Le nouveau site du Nord est une vraie étoile dans le firmament des Archives départementales en ligne. La précédente version avait beaucoup vieilli et le portail 2021 est aussi splendide qu’efficace. La présentation a été entièrement revue, ainsi que l’ergonomie et, bien sûr, la visionneuse ne nécessite plus le défunt Flash Player.

Cette nouvelle version est développée par la société Naoned sur la base de son logiciel Mnesys qui fait déjà notamment les beaux jours des sites des Archives départementales du Calvados, de la Drôme, de la Marne, du Rhône, du Territoire de Belfort, de l’Essonne et encore de celles de la ville de Saint-Nazaire ou de la métropole de Lyon.

Sur la page d’accueil s’impose le bâtiment des Archives, inauguré en 2014 et reconnu à l’époque pour être le premier bâtiment d’archives à énergie positive. Ce sont des fragments de son architecture qui servent d’éléments graphiques dans ce nouveau site comme pour le bandeau supérieur, par exemple.

La navigation s’effectue via le menu placé en haut de l’écran et deux rubriques retiennent particulièrement l’attention du généalogiste internaute : « Consulter » et « Rechercher ». La première donne un accès direct aux collections numérisées :

  • Tables décennales ;
  • Registres paroissiaux et d’état civil ;
  • Matricules militaires ;
  • Recensement 1906 ;
  • Cadastre ;
  • Tables de successions et absences.

Il faudra un peu de temps pour que toutes les collections numérisées trouvent leur place sur ce portail car leur transfert est en cours et vous ne pourrez y accéder qu’au fur et à mesure de leur traitement. La fin de l’opération de transfert est prévue dans le mois de février.

À ce jour, sont déjà disponibles :

  • Les registres paroissiaux et d’état civil des sous-séries 1Mi, 2Mi et 1MiEC (les 5Mi et 3E sont en cours de traitement et mises en ligne au fur et à mesure, dans l’ordre des cotes) ;
  • Le recensement de 1906 ;
  • Les tables de successions et absences ;
  • Les plans du cadastre.